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Si l’affaire du général Ney n’a jamais été éclaircie c’est qu’il y avait une Juive en cause, et qu’on craignait par dessus toutes les conséquences d’un procès en bigamie. La plupart des faillites des commissaires en marchandises juifs, qui ne sont que des escroqueries dans le genre de celle dont parle Du Camp, sont arrangées. Le goy est fait pour être volé.

Pour ne citer que des faits tout récents, n’avons-nous pas vu deux Juifs de Mayence, les frères Bloch s’établir en 1882, rue d’Aboukir, se faire livrer des marchandises de toutes sortes et s’enfuir en septembre 1883, à la veille d’une échéance de trois cent mille francs ? Au mois d’août 1884 un autre Juif allemand, Mendel, établi rue d’Enghien, disparaît en emportant aux fabricants de la place de Paris pour six cent mille francs de diamants. Essayez donc de faire cela en Allemagne.

Les innombrables changeurs juifs qui lèvent le pied avec les économies des pauvres diables qui ont travaillé toute leur vie pour amasser quatre sous s’en vont tranquilles comme Baptiste. Ce sont probablement des agents de police qui portent leurs sacoches à la gare, prennent leur place au guichet et recommandent au chef de train de ne pas les réveiller en route[1].

  1. Le vol de l’hôtel des Postes prouve, ce qu’on peut se permettre sans être inquiété ce vol est commis dans des conditions inouïes, dans un local où ces employés seuls peuvent pénétrer, tout le monde nomme le coupable, un journaliste déclare qu’il le désignera devant le tribunal si on lui fait un procès, on indique avec précision à quelle époque ont été négociés les titres de rente Italienne expédiés par un banquier de Palerme. Le haut fonctionnaire mis en cause n’est pas une minute privé de sa liberté. On dit au magistrat chargé de l’instruction « Ne pousses pas cette