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guillotine sur les planches, et d’introduire sur la scène, qui fut glorieuse, un personnage qui dise s. n. d. D. ? Le Juif Busnach s’offre à cette tâche.

Pendant que les Juifs allemands viennent commettre ces infamies en France, d’autres Juifs écrivent en Allemagne : « Voilà où en est la France, voilà sa littérature, voilà ce qu’elle produit ! »

Quand les ancêtres de ces hommes ont-ils prié avec les nôtres ? Dans quel coin de village ou de ville sont donc leurs tombeaux de famille ? dans quel vieux registre de paroisse trouvez-vous le nom de ces nouveaux venus, qui, il y a moins d’un siècle, n’avaient pas le droit d’habiter sur cette terre d’où ils veulent nous chasser maintenant ? En quoi se rattachent-ils aux traditions de notre race ?

Ainsi l’on répond aux vrais Allemands, aux compatriotes de Gœthe et de Schiller, en répudiant toutes ces pornographies et toutes ces opérettes. Ils vous disent alors : « Tant pis pour vous ! il ne fallait pas recevoir ces gens-là ; vous deviez bien supposer qu’ils ne venaient chez vous que pour vous déshonorer et vous trahir. »

Notons ce nouveau point encore, que vous ne pourrez pas citer un Juif qui soit un grand écrivain français.

Le Juif attrape admirablement le jargon parisien. Parler français est autre chose. Pour parler une langue, il faut d’abord penser dans cette langue : il y a entre l’expression et la pensée une corrélation étroite. Il faut avoir sucé en naissant le vin de la patrie, être vraiment sorti du sol. Alors seulement, qu’il s’agisse d’attaquer comme Voltaire, Paul-Louis Courier ou Proudhon, de défendre comme Louis Veuillot, votre phrase a un goût de terroir puisé à un fonds commun de sentiments et d’idées.