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III


Par leurs qualités, comme par leurs défauts, les deux races sont condamnées à se heurter.

Le Sémite est mercantile, cupide, intrigant, subtil, rusé ; l’Aryen est enthousiaste, héroïque, chevaleresque, désintéressé, franc, confiant jusqu’à la naïveté. Le Sémite est un terrien, ne voyant guère rien au delà de la vie présente ; l’Aryen est un fils du ciel, sans cesse préoccupé d’aspirations supérieures : l’un vit dans la réalité, l’autre dans l’idéal.

Le Sémite est négociant d’instinct ; il a la vocation du trafic, le génie de tout ce qui est échange, de tout ce qui est une occasion de mettre dedans son semblable. L’Aryen est agriculteur, poète, moine, et surtout soldat : la guerre est son véritable élément ; il va joyeusement au-devant du péril, il brave la mort.

Le Sémite n’a aucune faculté créatrice ; au contraire, l’Aryen invente ; pas la moindre invention n’a été faite par un Sémite. Celui-ci par contre exploite, organise, fait produire à l’invention de l’Aryen créateur, des bénéfices qu’il garde naturellement pour lui.

L’Aryen entreprend les voyages d’aventures et découvre l’Amérique ; le Sémite, qui aurait eu une si belle occasion de s’arracher fièrement à l’Europe, à la persécution, et de montrer qu’il était susceptible de faire quelque chose par lui-même, attend qu’on ait tout exploré, tout défriché, pour s’enrichir aux dépens des autres.

En un mot, tout ce qui est une excursion de l’homme dans des régions ignorées, un effort pour agrandir le domaine terrestre, est absolument en dehors du Sémite, et surtout du Sémite juif ; il ne peut vivre que sur le