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hâte de noter ce qui demain ne sera plus qu’un souvenir.

Ce qu’on ne dit pas, c’est la part qu’a l’envahissement de l’élément juif, dans la douloureuse agonie d’une si généreuse nation ; c’est le rôle qu’a joué, dans la destruction de la France, l’introduction d’un corps étranger dans un organisme resté sain jusque-là. Beaucoup le voient, en causent à table, s’indignent de rencontrer partout des Sémites tenant le haut du pavé ; mais ils aiment la paix, et, pour des causes multiples, évitent de coucher leurs impressions sur le papier.

Il eût été plus sage, peut-être, d’imiter cette prudence ; mais je me souviens que saint Jean range les timides parmi ceux qui peuplent l’abîme infernal, et je ne regrette pas d’avoir publié ce livre.

En réunissant dans cette étude des raisons et des causes, tout l’effort de notre travail et de notre bonne volonté, nous mériterons que ceux qui viendront après nous disent de nous : « Ils n’ont rien pu empêcher, sans doute, mais ils ont bien discerné les sources du mal, et ils les ont signalées avec intelligence et courage : ils n’ont été traîtres ni envers Dieu, ni envers la Patrie ; ils n’ont été ni imbéciles ni lâches. »

8 décembre 1885.