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Jamais l’écrasement d’un peuple ne fut préparé avec une plus incomparable habileté, avec une prévoyance plus attentive aux moindres détails. Toutes les sources vives de la vie du pays sont attaquées.

L’agriculture se meurt : on vote à grand’peine un droit de 5 francs sur les céréales, pour permettre à nos malheureux paysans de se tirer d’affaire à la rigueur. L’année, qui s’annonçait d’abord mauvaise, devient favorable ; un peu d’espoir rentre au cœur des travailleurs des campagnes : la Graineterie française, qui, tout entière aux mains des Juifs allemands, a pris ce titre par ironie, agiote sur les blés ; une baisse se déclare, et le maigre bénéfice qu’espéraient les cultivateurs est perdu pour eux.

Ce n’est pas moi qui ai inventé cela par esprit de parti ; ce sont tous les journaux agricoles, fort étrangers aux questions de race et aux doctrines antisémitiques, qui constatent les ravages exercés par la bande juive. C’est le Franc Picard, par exemple, qui dit :


« L’auteur de la France Juive écrit-il encore dans les journaux ? Si oui, comment se fait-il que les gazettes agricoles n’aient pas reçu de M. Drumont un chapitre débordant d’actualité sur l’Agriculture juive ?

« Allons, braves agriculteurs de France ! vous avez votre terre, vous labourez, sarclez, moissonnez et même engrangez ; mais voici que le Juif veut recueillir la véritable récolte, la rente de votre terre, de vos sueurs et de vos laborieuses combinaisons. Cette malheureuse pièce de cent