Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/559

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lui raconter ce qui se prépare. Comment de telles choses auraient-elles pu se passer ? Il y a impossibilité matérielle. Une sœur est toujours présente aux leçons de musique, auxquelles assistent les parents.

Le prisonnier n’en reste pas moins au secret pendant trois mois, se débattant en vain contre cette horrible accusation. Trois fois l’instruction est close, faute d’une base quelconque aux imputations ; trois fois la Franc-Maçonnerie la fait reprendre. Enfin, la Cour d’assises acquitte le malheureux musicien, contre lequel il n’y a pas l’omble d’une preuve. « C’est égal, dit un des meneurs de l’affaire : nous l’avons tout de même empêché de faire jouer sa musique à la cathédrale. »