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Si vous compreniez le Judische, le patois hébreo-germain, vous entendriez ces deux compères qui font semblant de marcher l’un sur l’autre le poing levé, se dire à l’oreille : « Cela ne va pas mal ! Qu’est-ce qu’on fait en Bourse ? »


Le crédit aurait pu nous créer des ressources à l’instant suprême. Les républicains, toujours unis à l’Allemagne, se sont arrangés pour nous enlever cette planche de salut. C’est là qu’il faut chercher l’explication de la catastrophe de l’Union générale, que Bleischrœder vint organiser lui-même à Paris avec Rothschild, grâce à la complicité de Freycinet, de Léon Say et d’Humbert.

Pour comprendre cette opération, il n’est nul besoin d’être un très fin politique ; il suffit de regarder agir Bismarck. Que fait-il au moment où la guerre semble imminente entre l’Allemagne et la Russie ? il ferme le crédit à la Russie, il chasse les valeurs russes du marché de Berlin. Que font nos ministres républicains ? En bons serviteurs de l’Allemagne, ils ruinent les banquiers français, et mettent toutes les finances nationales entre les mains d’un Juif de Francfort.

Que pouvez-vous espérer dans ces conditions ? S’il existait un second réservoir de capitaux, la lutte

    qui dominent à cette heure et cherchent à diriger les événements. L’homme qui écrirait l’histoire de la spéculation à notre époque, livrerait à l’avenir un document d’une valeur inappréciable. »