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chasses princières des départements. Prenez dans le Gaulois la liste des invités d’une grande fête mondaine ou des spectateurs d’une représentation extraordinaire quelconque, et demandez aux Hébreux qui figurent là au premier rang ce qu’ils avaient il y a vingt ans ! S’ils n’avaient pas et s’ils ont, il a bien fallu qu’ils prennent quelque part ce qu’ils ont…

Tant que la France a eu de l’argent, la presse républicaine au service de l’Allemagne a prêché l’amour de la paix, l’oubli des injures, le recueillement, comme on disait, dans les gloires fécondes du travail.

Quand il a été bien démontré que nous n’avions plus le sou, la même presse a commencé à surexciter les esprits : « L’Alsace-Lorraine ! Cela ne peut pas se passer comme cela ! Simperlipopette ! Nous n’avons pas peur des Allemands ! »

Les journalistes juifs d’outre-Rhin, qui s’entendent comme larrons en foire avec ceux de France ont donné la réplique : « Pour qui nous prenez-vous ? Tarteiffle ! Croyez-vous que nous ayons peur de vous[1] ? »

  1. Un diplomate éminent, qui a publié, sans vouloir le signer de son nom, un petit livre plein d’observations très profondes. l’Allemagne actuelle, a bien discerné le rôle joué par la Juiverie cosmopolite dans les incidents de ces dernières années : « C’est au danger même, écrit-il, que pouvaient déterminer ces polémiques de la presse d’outre-Rhin, que l’on a reconnu l’ingérence de la Juiverie écrivailleuse et boursicotière. C’est la littérature des a reports » et les articles « à quatre d’écart dont deux »