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CHAPITRE TROISIÈME

LES JUIFS (suite)


Paul Bert et ses mensonges. — Les éditeurs juifs des Manuels. — Petits Juifs. — Michel Bréal. — Camille Sée et la loi sur l’enseignement des filles. — Le Juif et l’école. — Les dénonciations du Paris. — Challemel-Lacour. — Les Juifs et la pornographie. — Les publications obscènes. — Ce qu’on voit dans la rue. — Léo Taxil et les Juifs. — La longanimité des catholiques. — Les infamies de la Lanterne. — Le Talmud du ruisseau. — La persécution légale. — Les agents juifs. — L’affaire Clovis Hugues. — Une audience de cour d’assises en 1885. — L’apologie de l’assassinat.


I


Avec sa rapacité légendaire, ses virements obscurs au ministère de l’Instruction publique. Paul Bert était de la même catégorie.

J’ai pris l’homme en flagrant délit de mensonge, la main dans le sac.

Dans la deuxième édition de son Manuel, je lis cette phrase, page 156, lignes 14 et suivantes : « Je suis lieutenant de Dieu, disait Louis XIV dans son Testament, je possède la vie et la fortune de mon peuple en toute propriété. Lorsque je prends une résolution, Dieu m’envoie son esprit. »

La phrase m’étonna un peu ; elle était donnée cependant comme absolument authentique, puisqu’elle était écrite non seulement en italiques, mais placée entre guillemets. Avec la signature de tout autre, on n’aurait pas même eu l’idée d’y aller voir ; mais Bert est de ceux qu’on ne croit pas sur parole. Je relus le Testa-