doutant prudemment de s’associer à un mouvement qu’il savait devoir échouer, il trouva à cette situation un dénouement plus habile que celui du Zouave est en bas. Il profita des circonstances pour aller faire une promenade champêtre et voir si les lilas poussaient du côté de Clamart ; des amis obligeants le firent enlever par une patrouille et remettre en liberté quand la Commune fut terminée.
Le bon peuple de Paris resta convaincu que ce pur serait mort pour lui, et depuis ce temps le regarde comme un bon, ce qu’on appelle un républicain numéro un.
Aux dernières élections, ce Paillasse trouva moyen d’être inscrit sur toutes les listes. Hier il était Ministre du Commerce ! aujourd’hui il est Ministre de l’Instruction publique, Grand Maître de l’Université !
Le grand titre de Lockroy, auprès de la Franc-Maçonnerie,
a été de s’introduire dans la famille de Victor
Hugo, et d’y monter la garde, pour empêcher que celui
qui avait été un si grand poète religieux, ne retourne
au Christ. L’affaire a été admirablement menée. On prit
l’aïeul par l’amour qu’il avait pour ses petits-enfants.
Quelle douleur ce dut être pour le poète de voir ce vilain
moineau installé ainsi dans le nid de l’aigle ! Qui
saurait exprimer l’intensité du regard plein d’une hostilité
sourde que le vieillard, d’une si magnifique bonhomie
envers tous, lançait parfois sur Lockroy imperturbablement
assis dans son rôle de père nourricier,
immobile dans une posture à la fois arrogante et très
basse ? Toute l’horreur de cette vie commune se lisait
dans ce regard.
Que se passa-t-il au lit de mort ? On ne le saura jamais exactement. Les dernières heures de ce sou-