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raude sans tache, en diamant ? Ce qui est certain, c’est qu’elle est d’une autre espèce que la nôtre. Les catholiques, les religieux ont subi des atteintes autrement cruelles à leur conscience ; ils n’ont jamais pu seulement arriver à un tribunal : on les a arrêtés en route, et la Cour de cassation n’a jamais statué sur leur cas.

Cherchez, dans l’histoire des peuples vaincus, une race qu’on ait mise aussi complètement en dehors du droit commun, et je vous défie de m’en citer une.

Partout où l’attaque contre la religion prend un caractère particulièrement répulsif et odieux, vous rencontrez le Juif allemand. Hérold, en se portant candidat en 1869 dans l’Ardèche, protestait en vain contre l’opinion publique qui affirmait son origine juive : sa figure démentait énergiquement son discours. Sans doute il appartenait à la classe des Juifs interlopes qui ne pratiquent aucune religion ; mais il suffit d’examiner le type pour connaître la vérité.

C’est un Juif d’autrefois, un de ces Juifs comme on en voit dans les vieilles images, toujours inquiets, toujours tremblant d’être pris et pendus entre deux chiens, toujours cherchant quelque petit enfant à égorger dans une cérémonie sacrilège. C’est le frénétique que vous savez, insultant les sœurs, empilant les Crucifix dans les tombereaux, s’entourant de Juifs immondes.

Si l’examen attentif et serré de ces types est souvent pénible pour nous autres écrivains, il faut le considérer comme une manière de rançon payée pour les joies intellectuelles, si élevées et si pures, que nous éprouvons à un si haut degré, en pénétrant par l’analyse dans l’intimité d’esprits d’élite comme les Vauvenargues, les Joubert, les Chénier, les Maurice de Guérin, en vivant