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pour lui seul un de nos grands banquiers juifs d’aujourd’hui.

Est-ce donc le sort du pauvre desservant de campagne, du curé même, qui justifie ces colères ? Assis au confessionnal pendant de longues heures, ou debout à l’autel dans une église souvent glaciale, toujours prêt à aller consoler ceux qui l’appellent et qui habitent parfois à deux ou trois lieues du presbytère, il se met en route, quelque temps qu’il fasse : ni le soleil l’été, ni la neige l’hiver ne l’arrêtent. Pour cela, il touche quelquefois huit cents francs, douze ou quinze cents francs au plus. Quel petit remisier juif accepterait une telle tâche pour un tel salaire ?

Au fond, l’immense majorité de la nation est sympathique à ces braves gens, que les Juifs seuls haïssent vraiment.

Il est peu de jours où quelque scandale ne se produise dans une église, avec l’appui tacite de l’autorité. J’ai vu le jour de Noël, à Saint-Pierre du Gros-Caillou, pendant la messe de minuit, des individus au type sémitique se livrer à de grossières plaisanteries dans l’église, en présence des gardiens de la paix, qui ne bougeaient pas.

Remarquez que depuis des siècles aucune attaque de ce genre n’est venue du côté des catholiques. Il n’y a, point d’exemple que l’un de nous ait insulté un rabbin, ait pénétré dans une synagogue pour troubler les cérémonies, ait manqué de respect aux choses que les autres vénèrent.

Dans l’âme généreuse et large de l’Aryen, la tolérence est une vertu naturelle. Il faut l’exciter bien longtemps, pour le décider à user de son droit de légitime défense.