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lustrine, la Sainte-Vehme siégeant sur un rond de cuir ; c’est Cagliostro dans le faux col de Joseph Prudhomme et dans la lévite de Pet-de-Loup. C’est la malfaisance aimée pour elle-même. Quel intérêt, je vous le demande, peut avoir cet homme dix fois millionnaire à détruire ces croyances qui aident les déshérités à supporter la vie ?


IV


Le Franc-Maçon non juif, le Franc-Maçon instrumentaire personnifie un type particulier ; il correspond à une nature d’esprit spéciale, il semble qu’on naisse ainsi. Ce n’est ni l’insurgé, ni le niveleur, farouche qui rêve de fonder sur des ruines une société meilleure ; ce n’est pas le socialiste poursuivant de séduisantes et dangereuses utopies. Non : c’est un bourgeois, mais un bourgeois particulièrement vil et bas.

Jamais on ne vit imposture pareille à la prétendue philanthropie qu’affectent les Francs-Maçons. Ils n’ont pu fonder une œuvre charitable sérieuse, le Monde maçonnique l’avoue lui-même :


Toutes les fois que nous voulons entrer dans le domaine de la création d’établissements de bienfaisance et de secours, nous échouons pitoyablement.

L’Orphelinat général maçonnique nous en fournit une preuve de plus. Si nos adversaires, les cléricaux, pouvaient mesurer l’inanité de nos efforts dans la voie de la bienfaisance pratique, ils trouveraient un beau thème à nous couvrir de ridicule.

En comparant la situation du seul établissement créé par nous, comptant à l’heure qu’il est vingt-deux années d’existence, à la foule d’institutions au moyen desquelles l’Église distribue à un peuple de clients des secours de toute nature, nos ennemis pourraient véritablement nous prendre en pitié.