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III


L’association maçonnique a été un cadre dans lequel sont entrées beaucoup de catégories d’hommes qui se sont reconnus là, à une sorte de médiocrité malfaisante commune : les gogos, les vaniteux, les pervers, trop craintifs pour agir tout seuls, et qu’un esprit de garantie personnelle portait à ne s’aventurer qu’à bon escient.

Gouvernée par des maîtres invisibles et que nul ne soupçonne, la Franc-Maçonnerie fut une sorte de Judaïsme ouvert, une espèce d’appartement de garçon, de bureau, d’agence, où les Juifs fraternisèrent avec des gens qu’ils n’auraient pas voulu recevoir chez eux. Abrité derrière cette machine de guerre qui le cachait, le Juif put accomplir le mal sans être responsable, en attestant Abraham qu’il était partisan de la tolérance.

Après avoir eu la précaution de mettre d’abord à sa tête des personnalités dont on exploitait l’ambition et qui donnaient le change à l’opinion, la Franc-Maçonnerie, une fois assurée du succès, a cherché des instruments qui lui appartinssent absolument, en les choisissant parmi les êtres qui, par leur nullité intellectuelle et morale, n’offrent pas assez de relief pour qu’on s’attaque à eux.

Prenez Cousin, qui fut président du Suprême Conseil jusqu’au convent d’octobre 1885. Il était, en apparence, l’homme le plus puissant de France ; en réalité, c’est un mince personnage, très humble serviteur et homme de paille des Rothschild. Administrateur du Panama, inspecteur délégué du chemin de fer du Nord, chargé du service central de l’exploitation, riche de cent cinquante mille livres de rente, marié à une femme qui a une fortune au moins égale, intéressé par les Roth-