Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/464

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dez à Jules Soury comment il juge des hommes comme les Constans, les Gazot, les Goblet, et vous verrez ce qu’il vous répondra.

En réalité, la lutte contre les croyances de la majorité des Français a été, non une revendication de la libre pensés, mais la persécution de trois religions voulant en opprimer une autre. Si les Juifs, confondus avec les Francs-Maçons, se distinguèrent par une haine spéciale contre Celui qu’ils avaient crucifié ; s’ils furent à la tête du mouvement ; si, grâce à leurs journaux, ils répandirent à profusion les calomnies les plus ignobles, ils furent puissamment aidés par les Protestants, qui, eux aussi, par un illogisme singulier, en voulaient au Christ, parce qu’ils se sentaient coupables envers lui.

Il nous est donc nécessaire de nous arrêter quelque temps sur la Maçonnerie, de mettre en relief le caractère sémitique de l’institution, et de préciser la forme particulière qu’elle a prise de nos jours.


II


L’origine juive de la Maçonnerie est manifeste, et les Juifs ne peuvent même pas être accusés de beaucoup de dissimulation dans cette circonstance. Jamais but plus clair, en effet, ne fut indiqué sous une plus transparente allégorie. Il a fallu toute l’ingénuité des Aryens, pour ne pas comprendre qu’en les conviant à s’unir pour renverser l’ancienne société et reconstruire le Temple de Salomon, on les conviait à assurer le triomphe d’Israël.

Ouvrez n’importe quel rituel, et tout vous parle de la Judée. Kadosch, le plus haut grade, veut dire saint en hébreu. Le chandelier à sept branches, l’arche d’alliance, la table en bois d’acacia, rien ne manque à cette