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chroniqueur bien, boulevardier, bien frivole, bien athée, ils vous diront la même chose.

Un jour qui n’est peut-être pas loin, écrit Aurélien Scholl, la chaudière éclatera. De grandes maisons de crédit crèveront comme des ballons surchauffés ; il n’y aura plus que des ruines autour de nous ; Paris sera Ischia après le tremblement de terre ! Ce ne sera pas encore la fin du monde, mais ce sera au moins la fin de ce monde-là.

Je ne serai pas de ceux qui le regretteront.

Moi non plus.

Sans doute il faut prier pour ces imprévoyants, ces corrompus et ces niais. Et cependant, si de suppliants on nous transformait en juges, si l’on nous disait : « Dans la sincérité de votre conscience, prononcez sur ces hommes pour lesquels vous venez d’implorer ce Dieu dont le nom est Miséricorde ! » que répondrions-nous ? ne devrions-nous pas dire, sous peine de rendre un jugement mauvais : « Ce monde a mérité dépérir ; il est puni justement : que sa destinée s’accomplisse ! »