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CHAPITRE HUITIÈME


Le cabotinage général. — Les Juifs et le théâtre. — L’Ami Fritz, — La statue de Bartholdi. — La décoration d’un comédien. — Le cirque Molier. — Les hôtels juifs. — Paris coupe-gorge. — Malfaiteurs et souteneurs. — Le livre de M. Macé. — Les brasseries de femmes. — La complicité de la police. — La crise ouvrière. — La terre en friche. — L’alcoolisme. — Le laboratoire municipal. — L’impunité des marchands de vin. — La chasse aux pauvres. — Les chiffonniers. — Les reconnaissances du Mont-de-Piété. — Le peuple attend. — Caractère inévitable de la Révolution, — La fin d’un monde.


I


Un cabotinage général semble s’être étendu du théâtre à la société. La société, pour mieux dire, est devenue un immense théâtre, où chacun s’efforce d’attirer l’attention sur soi en se mettant en vedette sur l’affiche, en lettres gigantesques.

Le théâtre lui-même, a pris une importance anormale, presque monstrueuse, qui s’explique par ce seul fait que la plupart des directeurs et des artistes en renom sont Juifs. Le métier de comédien devait tenter les Juifs : il rapporte beaucoup, en effet ; il satisfait une certaine vanité subalterne, et il ne demande aucune faculté géniale : ils se sont rués sur cette carrière avec une véritable fureur.

Tous les théâtres de Paris sont aux mains des Juifs. La plupart des artistes en vue sont d’origine juive ; dans le cas contraire, ne trouvant que de l’hostilité