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francs et d’y trouver du travail, et vous m’en direz des nouvelles. Le Juif de Cologne trouve ici toutes les facilités pour vivre ; et son premier soin est d’insulter le natif, de lui prodiguer des épithètes désagréables et des noms de ménagerie[1].

S’avise-t-on de faire à cet insulteur ce qu’il a fait aux autres, il lève les bras au ciel et déclare que ceux qui osent s’attaquer à lui sont des infâmes et des calomniateurs.

Menacé d’expulsion vers la fin de l’Empire, à la suite de nombreux scandales, Wolff avait répondu fièrement : « Si l’on s’avisait de me toucher, je reviendrais à la tête de trois cent mille hommes. » Les trois cent mille hommes vinrent, et quelques autres aussi avec ; mais Wolff, qui a toujours professé la sainte horreur des combats, n’était pas avec eux. — Il apparut quand tout fut fini.

C’est dans le Panégyrique de Toudouze qu’il faut lire le récit de ce retour. Tout est joli là-dedans. Il y a l’épisode Bourgoing qui est une perle.

Pendant la guerre, Wolff était à Vienne, Si vous aviez fait partie de l’ambassade de France, vous vous

  1. C’est là le signe du Juif. Les Juifs de Paris nous ont décidés, à force de lamentations, à faire quand même une place, à ce foyer en ruine, aux Israélites de Russie. Savez-vous à quoi ces étrangers consacrent le premier argent gagné par eux en France ? A applaudir à l’assassinat d’un Français ! Ces gens sur lesquels les Rothschild ont voulu nous attendrir, en prétendant qu’ils avaient été l’objet de violences, ne sont pas encore assis, qu’ils approuvent chaleureusement la plus criminelle des violences.
      Nous avons tous pu lire, dans le Cri du Peuple du 16 février 1886, cette mention significative :
      La Société des ouvriers Israélites russes, résidents à Paris, envoie, avec son obole, l’expression de sa vive sympathie aux justiciers de Decazeville et aux grévistes de Saint-Quentin.