Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/37

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

doit toujours compter cinq Juifs sur les neuf membres dont il se compose.

Lorsqu’on a l’intention d’assiéger une ville, il faut, autant que possible, savoir où elle est située, et, si l’on désire prendre Sébastopol, ne pas mettre le siège devant le Moulin de la Galette...

Les hommes de la droite ont toujours reculé quand il aurait été nécessaire de se mesurer avec des réalités, d’attaquer des Pouvoirs et des Autorités effectives ; ils s’en sont tenus à d’inutiles verbiages et à des manifestations à côté.


C’est la répétition, d’ailleurs, de ce qui s’est passé à l’Assemblée de Versailles.

Parmi les livres peu connus et peu lus qui donneront aux écrivains de l’Avenir la note juste sur les événements contemporains, figure un petit volume publié en province et qui porte ce titre : Mémoires politiques d’un membre de l’Assemblée constituante de 1871.

Malgré son titre un peu solennel, ce volume n’apprend rien de bien nouveau sur ce qui s’est passé à l’Assemblée. Ce n’est ni un Journal semé de notes d’humanité et d’art, comme le Journal des Goncourt ; ni un Journal vous racontant les souffrances d’une âme d’élite, en mal d’idéal, comme le Journal de Marie Bashkirzeff ; ni même un Journal rassemblant pour l’avenir les petits détails de l’his-