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tents, mon troisième il a tes tents, et mon tout il est un fîlain dévaut.

— Le mot ! le mot ! criait-on.

Chalousie, répondait triomphalement le baron. C’est encore lui qui disait un jour que l’on parlait devant lui des hommes de paille :

Fui, l’homme de baille est une ponne geose pour les goguins ; ils vinissent douchours bar le vaire serfir de lit à leurs actionnaires.

Un jour, en jouant au whist dans un salon, le financier avait laissé tomber un louis par terre. Aussitôt il dérange tout le monde et prend un flambeau sur la table pour retrouver ses vingt francs.

— Laissez donc, mon cher ! dit d’Orsay : je vais vous éclairer. Et il alluma à la bougie un billet de mille francs, pour aider le baron à chercher son louis…

De nos jours, les Rothschild n’ont plus à redouter de rencontrer un d’Orsay dans l’aristocratie.

L’aristocratie, du moins celle qui figure dans les comptes rendus des journaux parisiens, est littéralement vautrée aux pieds des Rothschild ; elle regarde comme un honneur d’être reçue par eux, et la baronne Alphonse a pu dire ce mot prodigieux dans la bouche d’une Juive : « Je ne puis pourtant pas inviter tout le monde ! »


IV


Il y a dans cet avilissement quelque chose de véritablement incompréhensible.

Quel exemple plus frappant du degré où peuvent tomber des descendants d’illustres races, individuellement bons et généreux, mais faibles de caractère et dominés par cet impérieux besoin de s’amuser dont je