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donne le balancement des grandes herbes éphémères et des flottantes moissons ? » Versailles ne dit-il pas tout un siècle en un mot, les brillantes cavalcades et les grandes dames dans les calèches que Louis XIV aborde chapeau bas, et les splendeurs de tout ce règne évanoui ?

Parfois, quand le soir tombe, cette vision des temps lointains vient à plus d’un duc, d’un marquis, d’un comte, honteux d’être le compagnon de tous ces coupeurs de bourse juifs que ses aïeux n’auraient pas regardés.

Fontainebleau est à Ephrussi, Versailles est à Hirsch, Ferrières est à Rothschild ; Oahen d’Anvers se manifeste aux Bergeries. Quant à Hirsch, qui fait aussi belle figure au faubourg, ce qu’il chasse de préférence, ce sont les officiers français.

Ce n’est pas un des spectacles les moins intéressants de notre époque que celui de ce baron de contrebande, protégé, encouragé dans sa folie maniaque par Dreyfus, l’ancien député juif de Seine-et-Oise, et disant à ses gardes : « Dès que passe un Français, tirez dans le tas ! » Ce tyranneau occupe même ce terrain d’une façon absolument illégale, puisque le conseil municipal de Versailles a protesté contre la cession qui lui en a été faite. N’importe ! il s’y conduit comme en pays ennemi. Les faits se passent à quelques lieues de Paris sans que personne ait jamais osé les porter à la tribune : la Gauche, on le sait d’avance, se lèverait en masse pour couvrir la voix d’un orateur qui oserait attaquer un financier juif.

Le seul journal républicain qui ait jamais parlé de ces indignités, c’est le Temps. Il est vrai que l’article emprunte à la modération bien connue de son auteur, M. Jules Claretie, un accent particulier.