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Les causes qui empêcheront peut-être cette opération de salut public, qui replacerait la France, pour deux ou trois cents ans, dans des conditions d’existence normale, sont de plus d’un genre.

Il faut constater, tout d’abord, qu’en même temps qu’une diminution de force physique, il y a en France une diminution de force intellectuelle, un affaiblissement évident des facultés, comme un commencement de ramollissement du cerveau, commun aux classes ouvrières comme aux classes élevées.

Les ouvriers habitués à l’atmosphère factice des romans qu’on leur raconte, victimes des mots, accoutumés à ne penser que par leurs journaux, sont de plus en plus incapables de voir la réalité, de saisir les rapports des idées entre elles, d’avoir une vue d’ensemble.

Le Juif, en outre, est fort habile : pour détruire l’ancienne société qui le repoussait, il s’est placé lui-même à la tête de l’action démocratique. Les Karl Marx, les Lassalle, les principaux Nihilistes, tous les chefs de la Révolution cosmopolite sont Juifs. De cette façon, le Juif imprime au mouvement la direction qu’il veut. (On le vit bien sous la Commune, où l’on n’a pas touché à une seule propriété juive).

Si un orateur, dans une réunion publique, indiquait la solution que je viens d’exposer, et qui est excellente, un Juif détournerait de suite l’attention, qui se porterait intempestivement sur M. de Rothschild, en racontant qu’il a rencontré un capucin qui marchait pieds nus et qui avait l’air défait de quelqu’un qui jeûne. « Marcher pieds nus ! jeûner ! quel crime ! » s’écrierait ce pauvre peuple, sans réfléchir que cela ne le gêne en rien et qu’il ne sera pas plus riche quand il aura empêché ce capucin de marcher pieds nus et de jeûner.