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Tous les Rothschild sont sur le pont. Le bal de la baronne Adolphe est plus sélect, mais celui de la baronne Salomon est plus brillant. Toute l’aristocratie défile dans l’hôtel de la rue Berryer. L’énumération des grands seigneurs et des grandes dames qui s’amusent pendant qu’on meurt là-bas, tient deux colonnes dans les journaux bien informés.

Lang-Son, en effet, avait été une aubaine inattendue pour les Juifs, et la Bourse avait retrouvé l’animation des grands jours de panique.

Au milieu de toutes ces hontes se détache seule la glorieuse et pure figure de l’amiral Courbet. Ce stoïque qui, esclave du devoir, sacrifie sa vie pour obéir aux ordres d’hommes qu’il méprise profondément, semble comme l’incarnation de la France militaire ; ce grand Chrétien qui porte au cou, comme le dernier de ses matelots, la médaille bénite de la Sainte Vierge, apparaît comme la vivante antithèse du Franc-Maçon persécuteur et tripoteur personnifié dans Ferry.

La Juiverie ne regretta que médiocrement l’opportunisme : elle en avait tiré tout ce qu’elle en pouvait tirer. Les conventions avec les Compagnies de chemins de fer, que le Juif Raynal avait fait voter, avaient mis la France en gage chez les Juifs. La loi nouvelle substitua les Juifs à l’État, leur tailla un immense fief économique en pleine terre française, en fit nos maîtres, non plus de fait, mais grâce à un titre authentique,


XIII


Le Juif nous coûte cher ! c’est la pensée qui, je crois, viendra à chacun après m’avoir lu.

Nous voici arrivés, en effet, à la fin de ce tableau,