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le regard se porte, on n’aperçoit que vols, tripotages, concussions…

On noircirait des pages rien qu’avec une énumération, et l’on ne mentionnerait pas la dixième partie de ce qui est.

A Marseille, le maire est obligé de révoquer quatorze employés de la mairie et sept employés de l’octroi qui étaient des repris de justice. A Paris, des officiers de paix sont condamnés comme voleurs. Un commissaire de police est pris en flagrant délit de vol à l’étalage. On retrouve les objets perdus dans la poche du chef de ce bureau qui est poursuivi pour vol. Les magasins de la Ville de Paris sont pillés. Un président du tribunal de Draguignan installe des prostituées dans le palais de justice, et se livre avec ardeur à la majoration des factures. Delgoves, juge de paix républicain dans l’Oise, est condamné aux travaux forcés à perpétuité pour tentative d’assassinat. Un conseiller général de l’Hérault, Allien, est condamné pour fausse monnaie. Le conseiller municipal Lefebvre-Roncier est convaincu d’avoir reçu dix mille francs de pot-de-vin dans l’immense escroquerie organisée par Isaac et Gabriel Lévy sous le nom de Cinquantenaire des chemins de fer. Les amis de Lefebvre-Roncier répondent en produisant un traité qui prouve qu’un autre conseiller municipal, Marsoulan, a commis un délit analogue.

C’est là un choix fait au hasard. Il faudrait ajouter