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dats français, qui brisèrent tout dans sa boutique, il se pendit. L’Allemagne ne fut guère embarrassée pour le remplacer. « On nous fait remarquer, disait le journal le Nord à la date du 19 août 1870, que la plupart des espions prussiens pris en Alsace sont Juifs. Cet ignoble métier ne saurait être mieux exercé que par les enfants de cette race dégradée qui a eu cette agréable fortune de produire en Judas le type le plus achevé de la perfidie et de la trahison. » Régnier « n’était qu’un Juif prussien, paré pour la circonstance d’un nom français. »

L’Illustration[1] nous peint sous de saisissantes couleurs le Juif allemand dans son rôle d’espion pendant la guerre :


Le Juif a été le fléau de l’invasion.

Tant que dure la bataille, le Juif reste en arrière. Il craint les coups. Mais l’ennemi a-t-il fui, le champ de bataille est-il libre, alors le Juif allemand accourt.

Là il est maître et roi. C’est à lui qu’appartiennent tous ces cadavres. Ce n’est pas impunément que le soldat le désigne sous le nom caractéristique de corbeau. En toute tranquillité, il dépouille les morts, il va de groupe en groupe. A le voir ainsi penché, courant, éperdu, avide, on dirait un parent qui cherche un frère, un ami. Il ne cherche que de l’or. Parfois on entend un gémissement : c’est un blessé qui supplie ; mais le corbeau a bien le temps vraiment de s’occuper de semblables vétilles ! N’a-t-il-pas une mission à remplir ?

Car — il ne faut pas oublier ce côté — le digne personnage est fonctionnaire de l’État, il fait partie de l’organisation allemande ; il ne se contente pas de voler, c’est là le côté personnel ; il est espion. C’est le corbeau qui, après la bataille perdue, portera au quartier général tous les papiers trouvés sur les officiers supérieurs.

  1. 27 septembre 1873.