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Bonaparte était mort, écrit Michelet ; du siècle de fer était né le siècle d’argent, par les emprunts qu’on fit pour la guerre même en pleine paix et pour toute chose.

Les Juifs, qui jusque-là étaient en république, se constituèrent en double royauté. Les Juifs allemands, plus tard ceux du Midi, créèrent deux réservoirs où se versèrent les capitaux.

Tandis que les premiers faisaient les fonds pour les armées de la Sainte-Alliance, les seconds se donnèrent au second Bonaparte.


Michelet semble indiquer un antagonisme, ou du moins une rivalité. En réalité, la paix avait été signée sur les ruines de la France entre les Juifs des deux rites ; toujours d’accord malgré les oscillations apparentes de la Bourse, ils allaient monopoliser l’argent de l’univers. Peuples et rois n’étaient plus que des marionnettes dont les Juifs tenaient les fils. Les nations s’étaient battues jusque-là pour la Patrie, la Gloire, le Drapeau ; elles ne se battront plus désormais que pour enrichir Israël, avec la permission d’Israël, et pour la seule satisfaction d’Israël.