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dont nous avons parlé souvent, car nous la rencontrons à chaque pas, dans les entreprises financières comme dans les entreprises politiques, ont pour base une idée imprimée dans le cerveau depuis des siècles. La religion, qui enseigne au Juif qu’il est supérieur aux autres hommes, qu’il doit anéantir tout ce qui n’est pas lui, que tout ce qui est sur la terre lui appartient, est le puissant véhicule de ces conceptions délirantes d’une forme particulière ; elle est le principe premier de ces théories, elle constitue la logique secrète et invisible de ces aberrations incompréhensibles pour les superficiels.

Sans doute il y avait plus d’un Juif parmi ces organisateurs de sociétés de jacobins qui tombaient on ne sait d’où pour dénoncer, proscrire, envoyer de braves gens à la guillotine. Je ne pense pas qu’alors on ait beaucoup songé à leur demander leurs papiers.

Quand le goût de ces études sur le mouvement juif en France, dont nous ne faisons guère dans cet ouvrage que tracer le plan général, se sera répandu, de patients chercheurs auront l’idée de fouiller les archives départementales à ce point de vue, de s’enquérir de l’époque à laquelle certains habitants sont arrivés dans le pays, et, dans la plupart des cas, j’en suis convaincu, ils trouveront une origine sémitique aux familles chez lesquelles la haine du prêtre est héréditaire.


II


A Paris, le premier soin des Juifs, pour se montrer dignes de leur émancipation, fut de se précipiter sur les diamants de la Couronne ; ils jouèrent le principal rôle dans le vol du garde-meuble.