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tiges d’un ordre tout intellectuel, qui sans cesse montreront aux pauvres dupes la décevante image d’un bonheur qui fuit toujours.

Que nous parlait-on de ce naïf Shylock réclamant une livre de chair avec une àpreté de mauvais goût ? Ce n’est pas un lambeau du corps du chrétien que demande le Juif ; c’est le corps tout entier, c’est le corps de centaines de milliers de chrétiens, qui vont pourrir sur les champs de bataille du monde en toutes les guerres qu’il conviendra aux intérêts d’Israël d’entreprendre[1].

Qu’est-il question de quelques ducats à rogner ? Ce sont des milliards que va suer désormais le goy. On va remuer l’or à la pelle dans les banques, les institutions de crédit, les emprunts de toute sorte : emprunts nationaux, emprunts étrangers ; emprunts de guerre, emprunts de paix ; emprunts d’Europe, d’Asie, d’Amérique ; emprunts de Turquie, emprunts du Mexique, emprunts du Honduras, emprunts de la Colombie.

L’ensorcellement, d’ailleurs, est complet ; le charme a pleinement réussi cette fois. Par une hallucination singulière, ce serf du Juif, plus esclave que ne le fut jamais la bête de somme des Pharaons, se croit le plus libre, le plus fier, le plus malin des hommes. Regardez-le cependant, vous qui avez conservé votre raison, tel que cet abominable ancien régime l’avait laissé.

  1. M. Le Play a bien vu cette transformation. « Une influence toute nouvelle, dit-il, tend d’ailleurs à déchaîner le fléau de la guerre : c’est celle de certains manieurs d’argent qui, appuyés sur l’agiotage des « Bourses européennes, » fondent des fortunes scandaleuses sur les emprunts, contractés pour les frais de la guerre et pour les rançons excessives imposées de nos jours aux vaincus. » (La Constitution essentielle.)