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le marquis de Hautoy, le marquis de Gramont-Caderousse, le vicomte de la Roche-Aymon, le marquis d’Havrincourt, le comte de Launay, le vicomte d’Espinchel, le marquis de Saint-Simon, le comte de Busançois, le comte de Gouy-d’Arcy, le comte de Damas, le vicomte de Grammont, le comte d’Imécourt, le chevalier d’Escars, le vicomte de Béthune, le chevalier de la Châtre, le marquis de Jumilhac, le comte de Clermont-Tonnerre, le marquis de Clermont-Gallerande, le marquis de la Ferronnays, le baron de Montesquieu, etc. Le sérénissime grand-maître était le duc d’Orléans.

Ces niais de tant d’esprit, ces ambitieux et ces imprévoyants, dupes de gens plus forts qui les menaient, ne se doutaient guère qu’en les conviant à rebâtir le temple de Salomon, qui ne les intéressait aucunement, on les invitait à servir d’instruments à la démolition de ce noble édifice de la vieille France, qui pendant tant de siècles les avait abrités tous : noblesse, tiers état et peuple. On les eût fort étonnés si on leur avait annoncé qu’avant moins de cent ans révolus les plus beaux châteaux appartiendraient à des Juifs.

Quand se seront produites les catastrophes qui nous menacent, il sera très instructif de rapprocher de cette liste de grands seigneurs qui ont fait la Révolution la liste des membres du centre droit et du centre gauche qui ont fait la République juive. Les personnalités sont moins brillantes, sans doute ; mais il y a là force gens honnêtes dans le sens mondain du mot, des propriétaires, des manufacturiers, des Casimir Périer quelconques, beaucoup plus coupables certainement que le Juif qui crache sur le Christ et le chasse de l’école par haine de race.

Quelles réflexions se feront ces hommes, lorsqu’ils