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Tous les étrangers sont pressurés de la part des Juifs. Ce sont des particules de vif-argent qui courent, qui s’égarent, et qui à la moindre pente se réunissent en un bloc principal.

Les fortunes dans le commerce sont rarement rapides, quand il est exercé avec la bonne foi qu’il exige : aussi, pourrait-on en général garantir la légitimité de celle des Français, et particulièrement des marchands de Paris. Les Juifs, au contraire, ont de tout temps accumulé en peu d’années des richesses immenses, et c’est encore ce qui se passe sous nos yeux.

Serait-ce par une capacité surnaturelle qu’ils parviennent si rapidement à un si haut degré de fortune ?

Les Juifs ne peuvent se vanter d’avoir procuré au monde aucun avantage dans les différents pays où ils ont été tolérés. Les inventions nouvelles, les découvertes utiles, un travail pénible et assidu, les manufactures, les armements, l’agriculture, rien de tout cela n’entre dans leur système.

Mais profiter des découvertes pour en altérer les productions, altérer les métaux, pratiquer toute sorte d’usures, receler les effets volés, acheter de toutes mains, même d’un assassin ou d’un domestique, introduire les marchandises prohibées ou défectueuses, offrir aux dissipateurs ou à d’infortunes débiteurs des ressources qui hâtent leur ruine, les escomptes, les petits changes, les agiotages, les prêts sur gages, les trocs, les brocantages ; voilà à peu près toute leur industrie.

Permettre à un seul Juif une seule maison de commerce dans une ville, ce serait y permettre le commerce à toute la nation ; ce serait opposer à chaque négociant les forces d’une nation entière, qui ne manquerait pas de s’en servir pour opprimer le commerce de chaque maison l’une après l’autre, et par conséquent celui de toute la ville[1].

Si la pratique était dangereuse partout, elle serait encore plus funeste dans cette ville de Paris. Quel théâtre

  1. Qu’est-ce donc maintenant, — où ministères, police, juges, commissaires, agents subalternes, banques, journaux, tout est à eux, et où ils s’entendent comme d’innombrables larrons, dans une foire immense, pour dépouiller le chrétien ?