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Je l’avais peinte en rose, cette République franc-maçonnique et juive qu’on m’accusait de calomnier ; et, quand elle apparut tout à coup aux yeux de tous, telle qu’elle était, pourrie jusqu’aux moelles, putréfiée, gangrenée, une insupportable odeur de décomposition mortuaire se répandit sur le pays tout entier.

Qui a fait cela ? Celle qui devait le faire : une entremetteuse, une meretrix, une intrigante du plus bas étage. C’est à de telles mains que revenait la besogne.

Il y a, en effet, des différences dans les balais et des balais pour tous les usages. Les prêtres d’Apollon ne pouvaient balayer le temple de Delphes qu’avec des rameaux de cèdre. Ce sont des balais honorables et sérieux qu’on emploie à chasser la poussière des tapis d’Orient aux riches couleurs, aux délicates arabesques, au tissu moelleux. C’est dans la classe des balais moins nobles, parmi ceux dont on se sert pour nettoyer des objets qui n’ont de l’Orient ni l’éclat ni le parfum, qu’il convenait de chercher le petit balai spécial destiné à nettoyer l’Élysée…

Pour les étables d’un roi comme Augias, il fallut un demi-dieu comme Hercule ; pour les étables de Grévy, la Limouzin suffisait bien.


L’épisode est intéressant. — Sous la Terreur, les vieux chevaliers de Saint-Louis, les mères de