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sur l’exception de jeu, et fait supprimer dans le Code français la loi sur le taux de l’intérêt. Les usuriers voulaient l’intérêt libre : ils l’ont, grâce à Naquet.


III


Ces existences de modernes qui n’ont rien de commun avec nos existences de jadis, ces destinées bizarres menées bride-abattue, au milieu des outrances et du bruit, avec une sorte d’audace moitié folle et moitié cynique, se terminent presque toujours dans le drame.

Le Juif attire le drame, il le porte avec lui dans les pays qu’il envahit et dans les maisons où il se glisse. Les mariages mixtes, que l’on appelle dans le monde « la culture des ferments », n’ont point donné jusqu’ici de bons résultats.

Par une loi singulière, il est peu de familles qui se soient alliées aux Juifs dans une pensée exclusive et plus ou moins crûment avouée de cupidité, sur lesquelles ne soit tombée une catastrophe. Un La Moskowa se marie à une Heine, et vous n’ignorez pas dans quelles conditions lugubres le malheureux a péri. Un duc de Richelieu épouse également une Heine, et va mourir prématurément en Orient. La fille du duc de Persigny épouse un brasseur juif de Prague, Friedmann, et s’asseoit avec lui sur les bancs de la cour d’assises. Le pétrole entre dans la maison de Polignac, dont un membre s’est uni à une Mirés. Le déshonneur et la ruine pénètrent chez La Panouse avec Mlle Heilbronn. Une Crémieux, parente du président de l’Alliance Israélite, est assassinée après une scène de monstrueuse débauche par deux rôdeurs de barrière. L’avocat Bernays est frappé par les frères Peitzer. Le fils Fould pul)lie sous l’Empire des libelles contre son père, et