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Sarah Bernhardt, avec ses imaginations macabres, son cercueil de satin blanc dans sa chambre à coucher, est évidemment une malade.

Cette névrose, le Juif a fini, chose étrange ! par la communiquer à toute notre génération. La névrose juive aura eu son rôle dans les destinées du monde. Depuis vingt ans que les Juifs tiennent, comme le disait Disraeli, les fils de la diplomatie secrète, et qu’ils ont réduit les ambassadeurs réels à l’état de personnages de parade ; depuis vingt ans qu’ils mènent la politique européenne, cette politique est devenue véritablement déraisonnable et démente. Il n’y a plus de trace dans les conseils de souverains d’une conscience, ni même d’une raison d’État un peu élevée.


II


L’histoire de ces dernières années, c’est le monde conduit par des fous raisonnant, ratiocinant, ayant, comme il arrive à la veille de la crise suprême, une logique apparente qui déconcerte au premier abord.

La névrose, par cela même qu’elle enlève au Juif tout sentiment de pudeur, toute réflexion, toute notion même de l’énormité de ce qu’il ose, met en circulation des types qui ne se rapprochent en rien de ceux qu’on a vus auparavant. Il y a dans cet ordre des improvisations de fortunes inouïes, des destinées extravagantes, des gageures gagnées contre le sens commun, devant lesquelles on reste littéralement confondu. Le Juif va toujours de l’avant, confiant dans le Mazzal.

Qu’est-ce que le Mazzal ? Ce n’est ni le Fatum antique, ni la Providence chrétienne ; c’est le bon sort, la chance, l’étoile : toute vie juive semble un roman réalisé.