Page:Drumont - La France Juive édition populaire, Palmé 1885.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les Juifs se chiffrent à Paris, au moins par 120 ou 150,000 individus ; en province, par 400,000 individus au minimum également, qui, reliés entre eux par la maçonnerie, s’installent dans tous les comités, mènent le corps électoral, et créent cette opinion artificielle que l’on prend pour l’opinion véritable[1].

C’est l’éternelle histoire des cinq ou six cents misérables qui ont suffi à imposer à Paris la Commune de 93, la Commune d’Hébert et de Chaumette ; c’est l’histoire des délégués de la société des jacobins, qui venaient, pendant la Terreur, fonder un club dans chaque ville. Ces bandits, que personne ne connaissait dans le pays, guillotinaient tranquillement, pour s’emparer de leurs biens, des vieillards, des jeunes filles, de vieux chevaliers de Saint-Louis, couverts de blessures, des gens que tout le monde aimait et respectait.

Absolument différent du chrétien dans son évolution comme race et comme individu, le Juif est dans des conditions toutes différentes aussi sous le rapport sanitaire.

Il est sujet à toutes les maladies qui indiquent la corruption du sang : les scrofules, le scorbut, la gale, le flux. Presque tous les Juifs polonais ont la plique, et le disent ; beaucoup de Juifs français, élégants et bien vêtus, auxquels nous serrons la main, l’ont également, mais ne le disent pas. Tous se gardent avec soin de recourir à des médecins qui ne soient pas de leur

  1. M. Théodore Reinach fixe le chiffre total de la population Israélite à 6,300,000, ainsi répartis : 5,400,000 en Europe, 380,000 en Asie, 350,000 en Afrique, 250,000 en Amérique, 12,000 en Océanie. Il indique 40,000 Juifs à Paris, ce qui est manifestement au-dessous de la réalité.
      Le dernier recensement donne pour l’Algérie le chiffre de 35,563 Juifs naturalisés.