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ditions vers l’Amérique du Nord, l’Allemagne et la Russie. Ils sont les premiers receleurs du monde, et dissimulent leur larcin derrière un métier ostensiblement exercé.

« Un vieux Juif nommé Cornu, ancien chauffeur, se promenait un jour de beau temps aux Champs-Élysées. Il est rencontré par deux voleurs, grands admirateurs de ses hauts faits, qui lui disent :

« — Eh bien ! père Cornu, que faites-vous maintenant ?

« — Toujours la grande soulasse, répondit-il avec bonhomie, toujours la grande soulasse.

« La grande soulasse, c’est l’assassinat suivi de vol. »

Tout cela n’a guère qu’un intérêt rétrospectif. Cornu n’aurait plus besoin maintenant de faire la grande soulasse ; il serait, comme ministre, aux Travaux Publics au lieu d’être aux travaux forcés, et puiserait à même dans l’ærarium. Nathan apprendrait à la France comment on joue du monseigneur ; il serait officier de la Légion d’honneur comme Clément, et deviendrait ainsi le collègue de vieux soldats, très peu honorés d’un tel voisinage. Cerf aurait repris son nom allemand ; il aurait une chasse magnifique aux environs de Paris, et, comme quelqu’un que vous connaissez, il recevrait l’élite du Jockey. Venus au monde trente ans auparavant, Hendlé, Cohn, Schnerb, Isaïe Levaillant, auraient été casseurs de porte dans une des bandes hébraïco-germaines dont parle Maxime du Camp ; ils sont préfets aujourd’hui. Vous me direz peut-être que cela ne les change pas beaucoup d’occupation…

Après avoir écrit cela, Maxime Du Camp a eu de la chance d’entrer à l’Académie. Quiconque a attaqué les Juifs, Toussenel, le savant-poète ; Capefigue, l’auteur