— La première partie, ci-dessus décrite, est devenue rare, l’auteur en ayant
détruit un grand nombre d’exemplaires.
97. — Observations sur le livre de J. Dusaulx, intitulé : De mes rapports avec J.’J. Rousseau, par Arsène Thiébaut de Berneaud. Paris, an VI (1797). In-8° de 72 p., tiré à cent exemplaires.
Cet opuscule, que l’auteur destinait aux amis du citoyen de Genève, affligea singulièrement le traducteur de Juvénal, affecté du rôle qu’il y jouait
parmi les détracteurs de Rousseau. Déjà Thiébaut de Berneaud avait distribue
vingt-cinq exemplaires de sa brochure ; mais, en voyant quel déplaisir il avait
causé à son ami Dusaulx, il en retira le plus possible et parvint à rassembler
en tout quatre-vingt-sept exemplaires qu’il livra aux flammes.
98. — Odes, par Charles de Mazade. Paris, Barbot, 1841. In-8°.
D’après M. Tourneux, le futur académicien aurait recherché et détruit le
plus possible ces premières poésies.
99. — Odes on several descriptive and allegorie subjects, by W. Collins. London, 1747. In-8°.
Cette première édition fut, pour la plus grande partie, détruite par l’auteur,
qui réimprima plus tard ses poésies avec des changements.
100. — Observations sur un livre intitulé : « De l’Esprit des lois », divisées en trois parties. Paris, Guérin et Delatour, 1757-58. 3 minces vol. in-8°, tirés à 5oo exemplaires.
Cet ouvrage, qui ne porte que sur ce qui concerne le commerce et les
finances, est du fermier général Claude Dupin, et a été revu par les PP. Plesse
et Bcrthier. C’est une refonte complète de l’écrit du même auteur intitulé
Réflexions^ dont il sera parlé plus loin (n® i23). Dupin, qui avait, avant la mise
en vente, distribué secrètement une trentaine d’exemplaires de cette critique,
apprenant que Madame de Pompadour prenait sous sa protection Montesquieu
et son Esprit des /015, se hâta de faire brûler les 470 exemplaires environ qui
restaient des Observations,
101. — Œuvres d’un désœuvré, par le Prieur du Val. Paris, au Comptoir des Imprimeurs-Unis, 1845. Gr. in-8° de 474 p.
Ce recueil de prose et de vers est de Jules Lefèvre-Deumier, qui l’avait déjà publié, trois ans auparavant, sous le titre de : Vespres de V Abbaye du Val, Paris, 1842, deux volumes grand in-8°. Cette première édition avait été mise en vente par l’auteur, chez le très habile libraire H.-L. Delloye, qui, malgré tous ses soins, ne le vendit guère. Aussi Jules Lefèvre, rebuté par cet insuccès, renonça à donner à ses Vespres une suite de 2 ou 4 volumes qu’il avait déjà préparée ; il retira son manuscrit de l’impression et fit impitoyablement mettre tout ce qui restait de l’édition au vieux papier. Pris de regret. . « i’