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Je prononce ton nom, je respire une rose. Quand, au milieu de la nuit, la chair de Psyché gobe le plaisir que lui jette la chair de l’Amour, leur étourdissement n’est pas plus chaleureux.

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Le cœur me bat si fort qu’on dirait qu’il parle. C’est l’heure où, dans l’étable obscure et suffocante, le lit du vacher contient la vachère, où leurs genoux ragent, où leur sang s’accumule, bout, les renverse et où ils l’échangent…

Qu’un peu d’humeur nous mène loin !

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