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leur de la chair les obsède, et plus elle est intense, plus douce elle leur est.

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Et pour nous qui sommes le sang de tous les cœurs, si Dieu nous disait : « Venez, mes bien-aimés, mes poètes, mes enchanteurs, mes créateurs, mes autres saints. »

La beauté pour la beauté, l’art pour l’art, point de récompense à cela ; un ciel pour la vertu, un paradis pour les justes, mais pour nous l’oubli comme d’une femme, une fin comme à la fièvre de l’amour.

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Mais quand un être jeune souffre, rien n’est plus proche d’un dieu qui souffre.

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Ce qui nous fait honte, c’est que nous soyons toujours tellement prêts à revivre au moindre signe.