ment cette dernière triompha et demeura maîtresse absolue de l’empire.
Cette dernière période nous conduit à l’époque des croisades, époque qui, en faisant de l’Égypte le théâtre de luttes héroïques, rendit à ce pays une partie de son importance passée.
C’est là en effet crue l’armée d’Amaury, chef des croisés, rencontra celle de Nour-ed-dyn, prince puissant de Syrie ; Salah-ed-dyn (Saladin), lieutenant de Nour-ed-dyn commandait les forces de l’Islam ; il traita avec Amurat, se déclara indépendant et fonda la dynastie des Ayoubites.
À la conquête de l’Égypte, point de départ de sa fortune, Saladin ajouta successivement la Syrie, la Mésopotamie et l’Arabie ; toutefois il conserva pour capitale le Caire, que Djouhar, lieutenant des califes, avait fait bâtir deux siècles auparavant et qu’il embellit et fortifia.
reuse famille échappa à la mort, il se retira en Afrique et trouva enfin un refuge à Tubar, ville assez importante alors et dont il ne reste aujourd’hui que quelques ruines, non loin de Tlemcen. — Ce jeune homme, cet enfant presque, devait illustrer son nom et sa race ; il devait, jeune encore, scinder définitivement l’empire mahométan en fondant le califat de Cordoue. Ce fut le célèbre Abdérame.