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L’ÉGYPTE ET LE CANAL DE SUEZ.

Bien qu’il n’ait point vu le succès complet de l’œuvre, lord Palmerston a assez vécu cependant pour ne pouvoir douter du résultat.

Ce n’est pas que l’Angleterre se soit tenue dès l’abord pour vaincue. Loin de là : lorsqu’en 1863, la mort vint ravir à l’entreprise celui qui, après M. de Lesseps, en avait été le plus ardent propagateur, Mohamed-Saïd, elle reprit ses intrigues et obtint du gouvernement de la Sublime-Porte, deux décisions qui devaient porter un coup mortel au percement de l’isthme : « Le sultan exigea que

    périale et royale des sciences (Autriche) ; l’Académie impériale et royale de géographie (Autriche), et entin la Société impériale de géographie de Saint-Pétersbourg. L’intérêt témoigné par le commerce en faveur de la grande entreprise de M. de Lesseps fut plus vif encore, dit l’auteur auquel nous empruntons ces détails, que celui que manifestaient si unanimement les représentants de la science, « De toutes parts, les chambres de commerce, les conseils provinciaux, les grandes compagnies maritimes l’appuyèrent de leurs encouragements. Pour ne parler que de la France, les conseils généraux consultés répondirent par soixante-et-six votes favorables et cinquante-deux chambres de commerce sur cinquante-quatre, donnèrent un avis conforme. »