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L’ÉGYPTE ET LE CANAL DE SUEZ.

même que M. de Lesseps. Pour toute réponse aux diatribes, aux menaces dont il était l’objet, il se borna à presser de tout son pouvoir les travaux de la Commission[1].

Après une longue étude, et à la suite d’observations faites sur tous les points où pouvaient surgir quelques difficultés, la Commission « déclara solennellement que l’exécution du canal entre les deux mers était non-seulement possible, mais facile. »

Cette décision fut, — après examen approfondi des travaux qui l’avaient dictée, — approuvée par l’Académie des sciences de Paris, et les principaux corps savants de l’Europe lui donnèrent leur adhésion[2].

  1. Cette commission se composait d’ingénieurs hollandais, anglais, espagnols, autrichiens, prussiens, sardes et français. Elle comprenait en outre des marins français et anglais et un ingénieur hydrographe de la marine française.
  2. Parmi les sociétés savantes qui accueillirent avec la faveur la plus empressée le projet de percement de l’isthme de Suez, nous citerons, outre l’Académie des sciences que nous venons de nommer et qui, à deux reprises différentes et à l’unanimité donna son approbation aux communications qui lui furent faites par