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détachement des tireurs, tous deux ayant repris avec quel plaisir, on le devine, l’uniforme bleu des tirailleurs, puis le docteur Robin, et un jeune enseigne de vaisseau récemment sorti de l’Ecole navale, Maurice Franclieu.

A ce dernier incombait la direction de l’équipage proprement dit, divisé en deux équipes se relevant par moitié et

Copiste
Copiste

augmenté de deux artilleurs attachés à la manœuvre de l’unique pièce du ballon.

C’était un canon à tir rapide du calibre de 50 millimètres, lançant avec une précision merveilleuse jusqu’à 6.000 mètres des obus très allongés de 5 kilogrammes, avec une vitesse de tir de 28 coups à la minute. Il pouvait pivoter librement sur un châssis dominant le reste de la nacelle, et du haut de leur petite plate-forme, les deux hommes qui le manœuvraient pouvaient embrasser l’horizon tout entier.

Ce dispositif avait un inconvénient celui de s’opposer au tir plongeant vers la terre, mais il ne faut pas oublier