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À JULES VERNE





Mon cher Maître,

Lorsque j’étais enfant, vos merveilleux récits me transportaient ; arrivé à l’âge d’homme, je les ai relus, admirant avec quel art vous vulgarisez tous les problèmes de sciences naturelles, avec quelles richesses de description vous racontez des voyages imaginaires, simplifiant les questions les plus ardues, rendant attrayante l’étude de la géographie, sachant faire jaillir les situations dramatiques et les émotions généreuses, amusant pour instruire, instruisant pour être utile.

Si bien qu’un jour, piqué de la tarentule d’écrire, j’essayai d’appliquer, aux sciences qui dérivent de la guerre, votre merveilleux procédé.

De ce modeste essai est née La Guerre de demain.

Vous m’avez l’honneur de m’écrire que, ce roman, « vous voudriez l’avoir fait ».

C’est l’éloge qui m’a touché le plus.