Page:Driant-Un dirigeable au pôle Nord,1910.djvu/177

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de les voir prendre au magnésium, avec leur appareil photographique, la vue des deux martyrs du Pôle, de la nacelle et des ustensiles qui les entouraient.

Ainsi, malgré les lugubres pronostics qui venaient d’être énoncés, sir James voyait déjà ces sensationnels clichés en première page du New-York Herald, et au même moment, le docteur Petersen entendait, dans un bourdonnement flatteur, l’écho du communiqué qu’il allait livrer aux Instituts de Christiania et de Chicago.

Tant est tenace au cœur de l’homme le désir de vivre !