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ma voie, oui, ma voie définitive. Finie, la peinture à la guimauve, celle qui se contente de la fidélité dans la reproduction, de la banalité du réalisme quotidien, des natures mortes ou des scènes domestiques. Le vrai peintre est celui qui émeut et élève l’âme… C’est le peintre d’histoire, c’est le peintre militaire ! C’est Neuville, c’est Laurens, c’est Detaille. J’ai trouvé ma voie !…


Les matelots débarquèrent le lourd cercueil.

Pendant cette conversation, la terre s’était rapprochée ; mais ce n’était pas la côte de Toulon, et le Bayard jeta l’ancre en rade des Salins-d’Hyères, où, rangée en ligne, l’attendait l’escadre de la Méditerranée.