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eux, chaque homme essaye de faire cuire son morceau de viande lui-même : il n’y réussit pas et est obligé de se contenter de biscuit.


Les Anglais dévoraient à belles dents.

— Pourquoi qu’ils ne se mettent pas en popote comme nous autres ? demanda un chasseur.

— Sans doute que ça ne leur va pas ; il paraît que, l’autre jour, le Maréchal avait offert à leur général, Lord Raglan, une combinaison qui aurait arrangé tout le monde : ils auraient fourni la viande et nous les cuisiniers ;