Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 2, 1899.djvu/236

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pour embarquer. Et ce qu’il avait fait dans ce but, tout autre chef d’unité eût pu le faire, car l’intrigue n’y était pour rien.

Il s’était borné à le remettre des dures fatigues de l’expédition de la Dobroudscha par des soins assidus aux hommes et aux chevaux.


L’aspect de l’escadron frappa le Maréchal.

Pour les premiers, il avait trouvé moyen de toucher du vin, du café, du sucre et du tabac : douceurs dont ils étaient privés depuis longtemps. Sachez d’ailleurs, mes jeunes amis, qu’en campagne, il ne suffit pas d’avoir droit à telles ou telles rations : il faut encore se préoccuper de les faire toucher,