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vous sont rares… mais soyez tranquille Delnoue, le mal que vous avez fait retombera un jour sur votre tête !…


Il tomba à genoux.

« Et maintenant, conduisez-moi à la prison. »

Dès les premiers mots de cette virulente apostrophe, le brigadier, remettant les clefs des cellules à l’adjudant, s’était retiré discrètement. Delnoue suivit l’officier, effondré, titubant comme un homme ivre.

Quand ils furent dans la cour étroite des locaux disciplinaires :