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vivons sont affreuses. Après un quart de siècle d’expérience, nous constatons que la paix sans gloire et sans sécurité est loin d’être bienfaisante. Nos larmes de douleur et de honte ne lavent pas la boue que des mains sacrilèges jettent sur le drapeau, et nous en arrivons à souhaiter que les scandaleuses clameurs qui nous déshonorent soient étouffées par le martial roulement du tambour et par la voix imposante du canon.

Je vous serre la main.


François Coppée


Octobre 1898.