Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/207

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Sous son poids, un trou venait de s’ouvrir.

Des cris retentirent à quelque distance, et les chapeaux des voltigeurs de la 32e demi-brigade apparurent au sommet d’une brèche voisine.

C’était la colonne du général Menou qui débouchait à son tour.

De tous côtés les défenseurs d’Alexandrie s’enfuyaient.

Par où les suivre ?

Aux pieds des soldats, une ville énorme s’étalait, coupée de rues étroites, uniformément formées de cubes blancs juxtaposés. Dans ces pays d’Orient, en effet, les maisons n’ont pas de toit ; mais des terrasses blanchies à la chaux, sur lesquelles les femmes, condamnées